Le ministre, sur la demande du gouverneur d’Angeac, fait remise aux Acadiens sans ressources, réfugiés dans nos îles, de 30 000 livres dont ils étaient redevables au Trésor pour avances.
01/09/1764
Un sieur Perrault, acadien, propose à ses compatriotes établis à Saint-Pierre et Miquelon, de quitter ces îles, incultes et stériles, pour aller coloniser en Guyane. La réponse est négative.
19/08/1764
Un nouveau contingent de 150 Acadiens arrive à Saint-Pierre.
30/10/1763
M. de Tronjoly, commandant de la ‘Lionne’, envoyé pour surveiller les opérations de pêche sur les côtes de Terre-Neuve écrit au Ministre: ‘Le défaut de madrier, planche et bardeau pour la construction des maisons a obligé M. Danjac à permettre aux habitants de s’aller cabaner cet hiver dans les bois des îles à l’Anglais et Miquelon, ce qui augmentera la consommation et l’on ne saurait le trop économiser, si les Anglais persistent à ne point permettre aux habitants d’en prendre sur l’Ile de Terre-Neuve… Il n’y avait lorsque j’en partis, que deux maçons et qui étaient de ma frégate. Le besoin qu’en avait M. Danjac, m’a déterminé à les y laisser et sans eux il eût été dans l’impossibilité de faire un four… La liberté du commerce, surtout de la vente du vin, est défendue aux habitants ainsi que d’en prendre ailleurs que dans les magasins du roi, ce qui fait un tort notable aux vaisseaux qui y viennent.’
01/10/1763
Arrivée des premiers acadiens à Miquelon. Ils bâtissent ‘en hâte’ des cases composées de piquets plantés en terre, sans doublage, d’une couverture en gazon et d’une cheminée en torchis de foin et de terre glaise.
10/09/1763
Dans une lettre au ministre, le gouverneur de la colonie d’Angeac dit que ‘le climat n’est pas gracieux pendant les mois de mai, juin et juillet ; les brumes épaisses et continuellement attachées sur nos côtes pendant ce temps nous laissent un coin très humide.’ et plus loin : ‘L’Isle à L’Anglais, (aujourd’hui isle de Choiseul) a été séparée il y a 4 ans par un coup de vent….’. (L’Ile à L’Anglais ou de Choiseul est appelée actuellement Langlade ou petite Miquelon.)
14/07/1763
Le baron de l’Espérance, capitaine d’infanterie est chargé d’aller prendre officiellement possession des îles Saint-Pierre et Miquelon, rendues à la France par le traité de Paris du 10 Février. Dans une lettre de cette même annee, le gouverneur d’Angeac indique les officiers et le nombre de soldats devant former la garnison; ses deux fils dont l’un lieutenant, l’autre enseigne, de la Boucherie-Fromentaux, lieutenant d’artillerie son gendre ; le baron de l’Espérance, Son neveu, 3 sergents, 4 caporaux, 4 canonniers et 35 soldats. On ne dépassait pas le chiffre de 50 fixé par le traité.
10/03/1763
Le commissaire général de la marine Mistral est informé par le duc de Choiseul que la guerre étant terminée, les marins pécheurs pourront venir aux des Saint-Pierre et Miquelon, rendues à la France.
20/02/1763
Au sujet de notre installation à Saint-Pierre et Miquelon, le roi donne au gouverneur d’Angeac des instructions pour éviter toutes contestations avec les commandants anglais ‘des postes voisins’.
10/02/1763
Traité de Paris qui laisse les îles Saint-Pierre et Miquelon à la France.