16/06/1785

Publication de l’ordonnance supprimant la charge de gouverneur et celle d’ordonnateur, M. Dandasne-Danseville, Antoine-Nicolas, capitaine du corps royal d’artillerie et du génie des troupes prend le commandement de la colonie. Le baron de l’Espérance gouverneur et l’ordonnateur Malherbe sont placés en expectative de départ.

13/05/1785

Ordonnance royale portant suppression dans la colonie, des charges de gouverneur, et d’ordonnateur. Le ministre décide aussi que vu les difficultés de construire un fort, les îles Saint-Pierre et Miquelon ne seraient, pour le moment, considérées que comme un abri pour les pêcheurs.

06/08/1783

Sur 440 personnes expédiées de France pour repeupler la colonie rendue à la France, soit 200 ouvriers et 240 des anciens habitants, 330 arrivent à Saint-Pierre. En attendant la construction des habitations, ce contingent, ainsi que la garnison arrivée avec le gouverneur et ses fonctionnaires le 28 juillet, campent sous la tente.

28/07/1783

Le baron de l’Espérance réintégré dans le gouvernement des îles Saint-Pierre et Miquelon, à la suite de leur rétrocession à la France, prend pied à Saint-Pierre avec 70 officiers, militaires ou l’administration et 100 soldats. La possession de la colonie sera officiellement confirmée par le traité de Versailles du 3 septembre suivant.

24/05/1783

En prévision de la reprise de possession de Saint-Pierre et Miquelon, le roi Louis XVI consacre un crédit de 500 000 livres pour le ravitaillement et la construction des deux bourgs. Par une déclaration annexée an traité de Versailles, l’Angleterre accorde aux pêcheurs français le droit de couper du bois sur la ‘grande terre’.

01/10/1778

Les Anglais qui se sont emparés de la colonie le 14 septembre embarquent sur deux bateaux français, à destination de La Rochelle, le gouverneur, ses deux ou trois officiers et ses 31 soldats. La population (1400 personnes) est entassée et expédiée pour divers ports de France, sur les dix bateaux qui restent. 273 maisons, 126 cabanes de pêche, 89 magasins, 6 boulangeries, 79 étables, 38 chaffauds et nombre de chaloupes sont ensuite livrés aux flammes.