170 réfugiés de Saint-Pierre et Miquelon, résidant à Saint-Servan, réclament des secours du Gouvernement, en rappelant au ministre qu’ils ont été trois fois dépossédés par les Anglais : en 1756 au Cap-Breton, en 1778 et 1793 à Saint-Pierre et Miquelon.
20/03/1803
L’Angleterre s’empare des Iles Saint-Pierre et Miquelon, d’ailleurs inhabitées par les Français.
20/08/1802
Reprise de possession, par le lieutenant de vaisseau Tocet, commandant la ‘Surveillante’, de Saint-Pierre et Miquelon enlevés par les Anglais le 14 mai 1793 et qui nous ont été de nouveau cédées par le traité d’Amiens du 27 mars précédent. Occupation éphémère et restreinte, car nous les reperdîmes en mars 1803. On ne voulait envoyer les habitants que l’annee suivante, le gouvernement étant arrêté par la dépense en même temps que par la préoccupation de voir, à la première occasion, les Iles reprises par les Anglais. ‘Il s’agit moins d’une affaire nationale que d’une facilité à accorder à de pauvres pêcheurs’ – Note de la main du ministre Decrès, sur un rapport du 15 Frimaire an XI.
27/03/1802
Paix d’Amiens qui restitue Saint-Pierre et Miquelon à la France.
04/03/1802
Arrêté ministériel relatif aux concessions de grèves ou graves aux îles Saint-Pierre et Miquelon.
05/02/1802
Le Préfet maritime du 2e arrondissement intervient en faveur des malheureux déportés de Saint-Pierre et Miquelon, pour engager le ministre de l’Intérieur à venir à leur secours.
22/05/1799
Arrêté du Directoire pris ce jour 3 Prairial de l’An VII exemptant les jeunes gens des Iles Saint-Pierre et Miquelon de l’obligation d’effectuer leur service militaire.
07/10/1797
Le commissaire de la marine au Havre expose au ministre des colonies la situation des infortunés habitants de Saint-Pierre et Miquelon, réfugiés dans son quartier en arrivant d’Halifax où ils étaient déportés depuis 1794.
28/08/1796
Le contre-amiral Richerie coule bas, sur le Grand Banc de Terre-Neuve, 80 navires anglais après en avoir retiré tout ce qu’ils pouvaient contenir de précieux. Il vint ensuite à Saint-Pierre et Miquelon ruiner les pêcheries anglaises qui y avaient été établies après la prise des îles, en 1793.
23/07/1796
Sur l’insistance des colons de Saint-Pierre et Miquelon, déportés à Halifax depuis 1794, le gouverneur de cette ville consent enfin à les rapatrier en France.