20/02/1816

Le ministre attire l’attention du commandant Bourrilhon, en instance de départ à Saint-Malo, sur le règlement du 3 Mars 1803, relatif à la police de la pêche à Saint-Pierre et Miquelon, notamment sur celle des warys qui, si elle est susceptible de quelque tolérance à cause de l’indigence des pêcheurs locaux, doit cependant être toujours subordonnée à l’intérêt des grands armements.

17/02/1816

M. l’abbé Geiliani est désigné comme curé aux îles Saint-Pierre et Miquelon. Le ministre avise le commandant Bourrilhon que cet ecclésiastique s’embarquera avec le personnel administratif, à Saint-Servan, sur l’un des bâtiments composant l’expédition chargée de reprendre possession de la colonie.

20/11/1815

Traité de Paris restituant les îles Saint-Pierre et Miquelon à la France. Pendant les pourparlers, l’Angleterre offrit à la France de lui rendre l’île Maurice en échange de Saint-Pierre et Miquelon et du French Shore. Les plénipotentiaires français refusèrent, partageant l’avis de Fontenac qui estimait ‘la conquête des Pêcheries plus importante que celle des Indes dont les mines s’épuisent, tandis que celles-ci sont inépuisables’.

20/10/1815

Sur un rapport du Ministre des colonies, le gouvernement se décide à organiser une nouvelle expédition pour la réoccupation de Saint-Pierre et Miquelon. Le 22 juin 1816, les îles arboraient définitivement le pavillon français.

26/08/1815

Le capitaine anglais David Buckan prend possession des îles Saint-Pierre et Miquelon, d’ailleurs inhabitées. C’était après la période des cent jours. Le commandant britannique ignorait sans doute que le traité de Paris, du 2 Août, avait mis fin aux hostilités entre la France et la Grande-Bretagne.

21/07/1815

Le brick ‘Eléonore’, capitaine Leborgne, quitte Fécamp pour aller faire la pêche sur le Grand Banc de Terre-Neuve. C’est le premier pêcheur qui part de France depuis la cessation des hostilités, entre la France et l’Angleterre alliée à d’autres puissances.

14/05/1814

Traité de Paris qui restitue à la France Saint-Pierre et Miquelon aux mains des anglais depuis 1793. Le commandant Bourrilhon est envoyé pour reconnaître les lieux. Il n’y trouve plus le moindre vestige des Etablissements.