M. Bourrilhon, chargé en chef du service, occupe son logement complètement terminé. C’est le même qui, aujourd’hui, sous la dénomination d’hôtel, est habité par le chef de la colonie.
16/12/1816
Par coup de vent d’est très violent, le brick ‘Hermine’ se jette à la côte à Miquelon. On a à regretter la mort de 2 hommes sur les 40 formant l’équipage. La cargaison de morue est perdue.
12/12/1816
Les troupes de la garnison occupent leur caserne et les officiers de santé leur logement, complètement terminés.
21/11/1816
Inauguration du buste de S. M. Louis XVIII, déposé dans une petite chapelle ornée par M le curé. Chant du Te Deum, salve d’artillerie, puis transport dans le logement occupé par le commandant au magasin général.
14/11/1816
La goélette du Roi ‘L’amitié’ venant de France, assaillie par une tempête affreuse est jetée à la côte, sur les dunes qui séparent les deux Miquelon (côte ouest). Trois hommes meurent de froid. Une grande partie de la cargaison est sauvée ainsi que le buste de Louis XVIII, destiné au logement du chef de la colonie.
04/11/1816
Le Chef de la colonie avise le ministre qu’à cause du mauvais temps continu, la masse des habitants n’a presque rien fait et qu’un excédent de 91 rations sur les 645 allouées a dû être prévu.
20/10/1816
M. le commandant Bourrilhon annonce au Ministre qu’une grande partie des habitants ont déjà construit leurs maisons et que le rétablissement de la colonie avance beaucoup plus qu’il n’osait l’espérer. Presque tous les bâtiments du gouvernement, notamment sa maison, la boulangerie, le magasin général, la poudrière, la caserne et la maison du curé sont presque entièrement terminés. A Miquelon, le four, le magasin sont totalement construits ; les officiers habitent leur maison depuis plusieurs jours bien que les fenêtres ne soient pas encore en place. Le chef de la colonie donne avis au Département qu’il a concédé l’île Massacre au lieutenant de vaisseau Seré embarqué sur la frégate la ‘Cybile’ et l’anse de Savoyard au capitaine de frégate Louvel, actuellement capitaine marchand.
15/10/1816
M. Bourrilhon, commandant, demande au ministre d’accorder, aux frais du Roi, deux passages pour sa femme et sa fille Camille qui doivent venir le rejoindre à Saint-Pierre.
04/10/1816
M. Bourrilhon, commandant, transmet au ministre avec avis favorable, une pétition des Miquelonnais demandant un prêtre.
05/09/1816
Le commandant Bourrilhon informe le ministre que la pluie et la brume continuelles empêchent les embarcations de sortir en pêche et que la morue pourrit sur les graves. Le nombre de bâtiments arrivés jusqu’à ce jour est de 70. Trois seulement sont repartis pour France dont le ‘Postillon’ avec 1200 quintaux de morue verte.