Une commission de pilote provisoire est donnée au sieur Xavier Sire, ancien habitant. – Naufrage de la goélette française ‘Eugénie’ aux Voiles Blanches (Langlade côte Est).
10/06/1818
La gabarre du Roi l »Expédition’ arrive à Saint-Pierre.
24/04/1818
La goélette ‘Catherine’ fait naufrage sur la côte Ouest de Langlade.
29/03/1818
Le navire anglais ‘Garrewin’, armé à Halifax, chargé de provisions pour les Burins (T. N.) défoncé par les glaces, coule en vue de Miquelon. Quelques habitants du bourg l’ayant aperçu, volent à son secours; grâce à leur zèle courageux, l’équipage qui courait les plus grands dangers, est sauvé.
25/02/1818
M. Fayolle, lieutenant de vaisseau, en retraite à Rochefort, est chargé, en qualité de commissaire inspecteur pour le roi, de l’inspection des services de la Colonie. M. Fayolle devait être nommé l’annee suivante, commandant des îles.
04/01/1818
La goélette américaine ‘Sally’, chargée de provisions pour Saint-Pierre fait côte à Langlade. L’équipage est sauvé mais ne peut mettre à terre qu’une faible partie de la cargaison.
29/08/1817
La frégate ‘Néréide’, venant de la Martinique, arrive à Saint-Pierre avant perdu en route 10 hommes de la fièvre jaune. Toutes précautions sont prises pour éviter le fléau à la colonie.
25/08/1817
Célébration de la fête de la Saint-Louis, inauguration de l’église de Saint-Pierre dont la construction avait été entreprise dans les premiers jours de la réoccupation, en Juillet 1816. Messe militaire.
14/08/1817
Le commandant rend compte au département que l’espoir d’une pêche abondante ne s’est pas réalisé. Seuls, quelques navires qui font les voyages du Banc, et particulièrement les Basques ont été heureux, mais les sédentaires ont mal réussi. Les Miquelonnais sont au nombre des favorisés.
09/08/1817
Le commandant Bourrilhon informe le ministre qu’il y aurait lieu de proscrire la pêche à la faulx préjudiciable à la population maritime. Que 52 navires sont arrivés à ce jour. Il en est reparti 10 qui doivent faire la pêche au vert sur le Grand Banc et de là effectuer leur retour en France. Il va en partir 3 autres au premier jour qui emporteront 3 000 quintaux environ de morue sèche. La pèche n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être quoiqu’on n’ait pas à se plaindre du temps ni du manque d’appât. Toutefois, les navires qui font la pêche sur le Grand Banc ont, en général, été heureux et la morue commence à approcher de terre.