L’Espoir’, premier navire construit à St-Pierre part pour la France avec un chargement de morues sèches.
31/10/1819
Pour raisons de service, la garnison d’ouvriers d’artillerie est réduite à 7 hommes. Le lieutenant Bertot part pour France avec le reste du détachement. Quelques militaires cependant s’établissent dans la colonie.
14/10/1819
La goélette française ‘Etoile’ fait côte à Langlade en revenant du golfe.
10/09/1819
Le fanal de la Pointe-aux-Canons est allumé pour la première fois.
31/08/1819
Arrivée sur le ‘Golo’, du brigadier de gendarmerie Tavernier, des gendarmes Moulec, Godec et Richard, ce qui porte, avec le gendarme Yreux, en service depuis 1816, l’effectif de cette arme à 5 hommes.
27/08/1819
Le gendarme Richard est détaché à Miquelon. Arrivée sur rade de Saint-Pierre de la flûte ‘Golo’ avec des approvisionnements pour la colonie.
25/08/1819
Fête nationale de la Saint-Louis. La batterie de la Pointe-aux-Canons, complètement terminée, tire pour la première fois, les salves réglementaires.
20/08/1819
Arrêté portant interdiction aux pêcheurs français d’exercer leur industrie en dehors des limites fixées par les traités. Ces limites sont fixées à la moitié du canal qui sépare la colonie de la côte de Terre-Neuve.
12/08/1819
La Flûte ‘Tarn,’ sauve sur rade de Saint-Pierre une ancre de vaisseau de 7 900 livres, depuis plusieurs annees au fond et que l’on suppose avoir appartenu à la division de l’amiral Richery qui vint, en 1796, déloger les Anglais qui s’étaient installés dans nos anciens établissements.
05/08/1819
Le chef de la colonie avise le Département de l’envoi à Miquelon d’une pièce de canon de 8 avec son armement, pour être mise en batterie au pied du mât de pavillon situé au bord de la mer, au milieu du bourg. Cette pièce servira pour les salves et sera servie par 12 marins volontaires. Une pompe à incendie est également envoyée dans cette localité. Avis est aussi donné que la batterie de Saint-Pierre sera terminée dans 20 jours. M. Borius, lieutenant de vaisseau part pour la France sur le de lougre ‘Saint-François’, à destination de la Rochelle. M. Borius avait rempli les fonctions intérimaires de commandant pendant une absence de M. Bourrilhon, il devait être titularisé dans cette charge en 1825. Arrivée à Saint-Pierre de la division des Antilles, sous le commandement du contre-amiral Duperré et composée de la frégate ‘Gloire’, des bricks ‘Eurayle’ et ‘Ollivier’ et de la flûte ‘Tarn’. Des marins de cette division, atteints de la fièvre Jaune sont débarqués et installés dans des baraques près du ruisseau Courval.