La corvette ‘le Lancier’ mouille sur rade de Saint-Pierre.
29/05/1823
D’après un rapport de M. Thouin, professeur de culture au jardin du Roi, le Ministre invite le commandant Fayolle à donner suite aux diverses propositions faites dans ce rapport à l’effet d’accroître et d’améliorer les ressources agricoles de la colonie, la suite que pourront comporter les moyens mis à sa disposition.
08/05/1823
Arrivée du brick-goélette ‘Miquelonnaise’ à Saint-Pierre. Les nouvelles que ce bâtiment apporte sur les événements politiques qui se passent en France jettent la plus grande consternation parmi les habitants, pêcheurs des deux Iles, en apprenant que, en prévision de l’entrée de l’armée française en Espagne, les navires de France n’armaient pas cette annee. Par ce fait, la colonie se trouve à la veille de manquer de provisions de toute espèce et de fournitures de pêche, et la pêche bien compromise faute de sel. Dans cette situation critique, le Conseil d’administration décide l’achat, à l’étranger de 236 quarts de farine et 20 quarts 1/2 de lard. Cette quantité ajoutée au stock existant au magasin général, permettra d’attendre des nouvelles officielles de la métropole.
28/01/1823
La colonie est informée que Louis XVIII déclare la guerre au gouvernement espagnol en faveur de Ferdinand VII.
31/12/1822
Le brick ‘Laure’, de la maison Hamel et Cie, venant de France, se présente dans la passe du S. E. par vent 0. N. 0. bon frais, neige, froid sévère – 10° et demande le pilote. Le commandant Fayolle donne l’ordre au pilote Xavier Sire de se rendre à bord avec les canotiers du port : Portanguen, patron, Hervois et Hoguais, matelots. Le gendarme Yreux les accompagne afin de rapporter les dépêches du Gouvernement, si le capitaine du brick en avait reçu avant son départ. L’embarcation parvient à atteindre la ‘Laure’ et est hissée sur les bastingages. Mais le vent fraîchissant du N. 0. accompagné de poudrin, le brick traverse la rade, enfile la passe du N. E. et disparaît en fuite, dans le sud. Il ne reparaît plus à Saint-Pierre. Ce n’est que le 3 mai 1823 que le pilote Sire, les trois matelots du port et le gendarme Yreux de retour à Saint-Pierre sur la ‘Miquelonnaise’ venant de Saint-Malo, peuvent apprendre au commandant que la ‘Laure’, contrainte par les vents contraires à poursuivre sa route sur France était arrivée à Nantes le 10 février.
13/10/1822
Le curé de Miquelon demande un instituteur pour sa paroisse ; le commandant appuie cette demande près du ministre.
06/10/1822
Incendie, dans la nuit, de deux habitations de M. Rodrigue, élevées sur les graves de ce nom. C’est un sieur Hacala, proche voisin, qui donne l’alarme.
21/06/1822
Le brick anglais ‘Laustephen Castle’, capitaine John Key parti de Waterford pour Québec avec 7 hommes d’équipage et 87 passagers fait naufrage sur l’Ile-aux-Chiens. Aucune perte de vie humaine, grâce au dévouement des habitants de cette Ile ; mais la position de tous les passagers (des Irlandais), est si déplorable qu’on les reçoit à l’hôpital.
31/05/1822
Arrivée sur rade de Saint-Pierre de la frégate anglaise l »Egerie’.
19/05/1822
Le brick de guerre anglais ‘Drake’, arrive à Saint-Pierre.