La frégate ‘La Vénus’ commandant Manouvier-Defresnel, venant de la Martinique, mouille sur rade de Saint-Pierre.
13/04/1824
Arrivée à Saint-Pierre de la gabarre du Roi ‘Eurayle’ et de la goélette du Roi la ‘Provençale’.
11/08/1824
Coup de vent de l’E.N.E. puis du N.O. Pour éviter d’être jeté à côte et de périr avec son équipage, M. Harisbour, de Sare ( B. P. ), second capitaine du navire ‘Mademoiselle de France’ mouillé en rade, voyant à 1 heure de l’après-midi, le vent sauter au Nord-Ouest, en foudre, et son bâtiment dériver sur l’Ile-aux-Chiens, coupe son câble et, avec son petit foc, le fait abattre dans la direction de la passe du S.E., manœuvre hardie, au dire des connaisseurs. A sept reprises différentes le navire disparaît sous les flots, 7 fois de suite il reparaît, la mer déferlant au-dessus de ses hunes. Enfin il parvient à gagner la haute mer et rentre le lendemain en rade.
26/12/1823
Naufrage des goélettes ‘Industrie’ au Cap Miquelon et ‘Suzanne’ sur la côte ouest de Langlade.
11/11/1823
La goélette anglaise ‘Saint-Patrick’ fait côte sur l’Ile-aux-Chasseurs et le brick français ‘Isabelle’ dans l’anse-à-Ravenel.
02/11/1823
Le trois-mâts anglais ‘Saint-Patrice’ se rendant d’Antigonish à Londres avec un chargement de blocs de sapins, se perd dans le S. 0. de Galantry par coup de vent de S. E. L’équipage composé de 25 hommes, se sauve à grand-peine.
01/11/1823
Le commandant rend compte au Département qu’il se voit dans l’obligation d’acheter des vivres à l’étranger pour venir au secours des habitants malheureux de cette colonie qui, par suite de la stagnation des affaires due au conflit franco-espagnol se sont trouvés sans fournisseurs, 300 personnes seront à nourrir pendant l’hiver.
15/10/1823
La goélette anglaise ‘Suzanne’, capitaine et armateur Girouard se perd sur la côte ouest de Langlade par coup de vent d’O.N.O. L’équipage et les passager sont sauvés par les sieurs Aubert et Durane, pêcheurs.
01/10/1823
La gabarre ‘La Nantaise’, pendant sa traversée de Rochefort à Saint-Pierre avec des approvisionnements pour la colonie, est poursuivie par un bateau de guerre espagnol et n’échappe à la capture qu’à la suite d’une manœuvre hardie du capitaine Lemaigre. L’arrivée de ‘La Nantaise’ permet de sauver les moyens d’existence de la colonie, sans lesquels les deux îles se seraient trouvées dans un dénuement total. – Le commandant accuse réception au ministre de sa dépêche relative à l’allocation de 21 000 francs pour être consacrées à la défense des deux îles, en prévision d’une attaque de bâtiments espagnols, et lui annonce que cette somme sera affectée à la construction d’une nouvelle batterie, à l’armement et à l’équipement des milices dont les cadres sont déjà formés.
15/09/1823
En raison des hostilités franco-espagnoles, les navires 4 métropolitains en partance pour France, demandent une escorte. La gabarre ‘Nantaise’ est désignée.