L’exequatur est accordé à M. Hugues, agent commercial des Etats-Unis à Saint-Pierre et Miquelon.

Arrêté portant règlement de la police municipale aux îles Saint-Pierre et Miquelon.

Occupation du nouveau tribunal érigé sur l’emplacement de l’ancien.

Coup de vent de N. E. La goélette ‘Caledonian’ se jette à la côte sur le littoral de la rade de Saint-Pierre. L’équipage est sauvé par un canot de la goélette de l’Etat la ‘Fauvette’, commandé par le premier-maître de timonerie Guillaume L’Hostis.

Ouragan du S.E. au N.O. occasionnant la perte, sur leurs tangons, d’une vingtaine de pirogues et canots de pêche. Sur les bancs, plusieurs naufrages et nombreuses victimes. Quelques jours après, beaucoup de banquais arrivent à Saint-Pierre, désemparés.

Dépêche ministérielle prescrivant de faire célébrer chaque annee dans la colonie : 1° le 24 février, un service funèbre pour les victimes de la Révolution de Février 1848 ; 2° le 4 mai, la fête commémorative de la proclamation de la République par l’Assemblée nationale.

La goélette ‘Psychée’ fait côte au Diamant.

M. Gervais, commandant de la colonie, successeur de M. Delécluse, arrive à Saint-Pierre. Le service lui est remis par M. Bruslé, intérimaire.

M. Edouard Littaye, nommé Trésorier-payeur de la colonie par décret du 6 mai précédent, est installé dans ses fonctions.

La corvette anglaise ‘Helena’, mouille sur rade de Saint-Pierre. Son commandant Sir Michel de Courcy exprime le vœu que l’autorité locale prendra les mesures nécessaires pour que nos pêcheurs ne soient point trouvés en dehors des limites fixées par les traités.