28/08/1856

Sur la proposition et l’initiative de M. le contre-amiral Hernoux, commandant la division des Antilles, les marins de la frégate ‘Iphigénie’ commencent l’ouverture de la route de Savoyard, sous la direction de M. l’enseigne de vaisseau Gaillard ; et, sur les sollicitations du commandant Gervais, un détachement de ce navire de guerre pratique un chemin de 1 m 30 de large le long du littoral, au nord de la rade, jusqu’au ruisseau Courval. De son côté, l’équipage du ‘Ducouëdic’, appartenant à la même division, entreprend le nivellement de la cour de l’hôpital qui est bientôt transformée en une vaste promenade avec allées sablées, carrés de gazon bordés d’arbustes sauvages. En souvenir de ces travaux, l’inscription suivante, encore lisible, a été, gravée sur une large pierre située dans cette cour : ‘A la division des Antilles, souvenir et reconnaissance. Septembre 1856’.

15/08/1856

Célébration de la fête nationale. Pour la première fois, des régates sont organisées à Saint-Pierre, mais la brume épaisse qui survient dans l’après-midi, empêche cette réjouissance qui ne peut avoir lieu que le dimanche suivant.

06/08/1856

La frégate à vapeur anglaise ‘Pylades’ commandée par le capitaine de vaisseau d’Eymonet entre en rade de Saint-Pierre, ayant à son bord S.E. Sir Darling, gouverneur de Terre-Neuve. Dîner au gouvernement, soirée dansante. Echange de sympathies cordiales qui réunissent les deux grandes nations. Le gouverneur de la grande île voisine est enchanté de la réception qui lui est faite et invite le commandant Gervais à venir à Saint-Jean l’annee suivante.

12/07/1856

Réception par le commandant Gervais d’une dépêche ministérielle lui annonçant que plusieurs départements du Midi et de l’Ouest de la France viennent d’être dévastées par des inondations, et l’invitant de faire ouvrir dans la colonie une souscription générale pour venir en aide aux victimes du fléau.

14/05/1856

Le commandant Gervais propose la construction d’une digue entre les rochers Bertrand et le travers de l’Ile-aux- Moules, ainsi que le curage du Barachois, mais, conformément à l’avis du Conseil des travaux de la marine déclare n’être plus partisan d’une jetée entre la Pointe-aux-Canons et la Pointe-au-Fanal.