Ouverture ce jour des nouveaux bureaux de la Sécurité Sociale, Route du Gueydon.

Faisant suite au départ très mouvementé du laborantin de l’Hôpital, quatre personnes de Saint-Pierre sont appréhendées et placées en garde à vue par la gendarmerie. Pour protester contre ces interpellations quelques centaines d’habitants manifestent violemment devant le Palais de Justice et la Gendarmerie où plusieurs vitres sont brisées par les manifestants. Pour se dégager les gendarmes sont obligés d’avoir recours aux gaz lacrymogènes. Les quatre personnes précitées sont relâchées et le calme revient immédiatement. Ce résultat aurait pu être obtenu de façon identique par un dialogue constructif, sans avoir recours à la violence trop souvent employée de nos jours.

Arrivée du R.H.M. « Tenace ». Ce bâtiment de la Marine Nationale est commandé par le Capitaine de Corvette Berger.

A la suite de la découverte d’une lettre insultante pour le Préfet, les Parlementaires et la population de l’Archipel, le laborantin de l’Hôpital, Haudrechy, est immédiatement expédié par l’avion d’Air Saint-Pierre. A l’aérodrome 500 manifestants en colère menacent de faire un mauvais parti à ce malfaisant personnage.

Un terrible incendie détruit un des bâtiments les plus anciens de Saint-Pierre. Il s’agit de l’immeuble dit « Magasin Général ». Une très grande partie des archives de l’archipel est détruite. C’est une perte irréparable dont sont responsables les Pouvoirs Publics qui, par leur passivité, n’ont pas assuré la sécurité de cette richesse historique de nos Iles.

Un cargo porte containers canadien le « Cicero » accoste au quai en eau profonde avec un incendie dans une de ses cales. Les pompiers de Saint-Pierre, après plusieurs heures d’efforts, se rendent maîtres du sinistre. Le cargo repart aussitôt pour Saint-Jean de Terre-Neuve.

Un message en provenance de Washington (U.S.A.) arrive à la Chambre de Commerce, à la fin de la matinée, annonçant qu’un tremblement de terre suivi d’un raz de marée affectera l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon. L’épicentre de ce phénomène se trouvant à 90 milles au large de l’archipel. Le Préfet décrète le Plan d’urgence pour la sécurité. Il s’adresse à la radio à la population des Iles. En réalité c’est une véritable mystification, un véritable canular. Une enquête est ouverte pour découvrir les coupables de cette sinistre plaisanterie.

Pour protester contre la retenue des chalutiers de Saint-Pierre par les marins de la Comapêche à Saint-Malo, une manifestation est organisée par le Député, le Président du Conseil Général, le Conseiller Economique et Social, les syndicats de marins et une
partie de la population. Les bureaux de la Préfecture et ceux des Affaires Maritimes  sont occupés par les manifestants.

Le bateau français « Jet Ruban Bleu » qui tentait de battre le record de vitesse de la traversée de l’Atlantique, détenu par les Anglais, relâche à Saint-Pierre à cause d’avaries à la coque ; le bateau était barré par Serge Madec avec comme passagers : l’astronaute Patrick Baudry et le journaliste Roger Zabel.

Concélébration de la grand’messe à l’Eglise Paroissiale par le Cardinal Gaudin, très vieil ami de Monseigneur Maurer.