27/10/1869

La goélette ‘Saint-Joseph’ de Bordeaux fait côte sur le littoral de la rade de Saint-Pierre par ouragan de N.E. L’équipage agrippe sur les flancs du bâtiment chaviré, se sauve à grand-peine bien que la côte soit distante de 7 à 8 mètres seulement. Les bateaux des pilotes Coudray et Yvon viennent également à la côte, sans personne à bord.

24/07/1869

Envoi au ministre d’une pétition des négociants et habitants notables de Saint-Pierre et de l’Ile-aux-Chiens dans le but d’obtenir un prêtre et un médecin qui seraient attachés à demeure dans cette localité.

15/07/1869

15 Juillet 1869 Les vapeurs ‘Chiltern’ et ‘Scanderia’ partent de l’Anse-à-Pierre en défilant le câble atlantique qui doit relier notre île au continent américain.

Anse à Pierre où arrivaient les câbles.
Anse à Pierre où arrivaient les câbles.
Navire câblier Scanderia
Navire câblier Scanderia
Chiltern
Chiltern
Great Eastern
Great Eastern
Carte des cables
Carte des cables
October 21, 1879 A Street in St. Pierre Atlantic Cable Website AC-01
October 21, 1879 - A Street in St. Pierre - Atlantic Cable Website AC-01
October 28, 1879 Galantry Head Lighthouse, St. Pierre Library and Archives Canada - Henry Ash Fonds: e04414122
October 28, 1879 - Galantry Head Lighthouse, St. Pierre - Library and Archives Canada - Henry Ash Fonds: e04414122

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― 1869 : Commande à la société londonnienne The Telegraph Construction and Maintenance Company Ltd (Telcon) du premier câble sous-marin français reliant Brest au Cap Cod, via Saint-Pierre-et-Miquelon, par la Société du câble transatlantique français, société nouvellement constituée avec l’appui de capitaux britanniques par Julius Reuter, fondateur de l’agence du même nom, et le Baron Émile d’Erlanger.

― 21 juin au 13 juillet 1869 : Pose du tronçon reliant Brest à Saint-Pierre-et-Miquelon par le navire-câblier Great-Eastern (Capitaine Robert Charles Halpin), assisté du Scanderia, du Chiltern, du Hawk et du William-Cory.

― 1873 : Après divers conflits entre actionnaires, absorption de la Société du câble transatlantique français par l’Anglo-American Telegraph Company, ce qui a pour conséquence immédiate de placer la France sous la dépendance exclusive d’un opérateur étranger pour la transmission de ses télégrammes à destination des Etats-Unis.

― 1879 : Pour contrecarrer ce monopole, constitution, par Augustin Thomas Pouyer-Quertier, ancien Ministre des finances dans le cabinet d’Adolphe Thiers (25 févr. 1871 – 5 mars 1872) et ardent défenseur des idées protectionnistes, de la Compagnie française du télégraphe de Paris à New-York, dont le siège social fut établi à Paris, au 53 bis, rue de Chateaudun (9e Arr.), société plus familièrement dénommée « P.Q. », selon les initiales de son président-fondateur.

― Juin-Novembre 1879 : Pose par le Faraday, câblier lancé en 1874 par le chantier Charles Mitchell & Co Ltd de Newcastle on Tyne (Royaume-Uni), et appartenant à la société britannique Siemens Bros & C° (3, Great George Street, Westminster, U.K.), avec laquelle avait contracté la Compagnie française du télégraphe de Paris à New-York, d’un câble principal d’une longueur de 2.242 milles reliant Brest à Saint-Pierre-et-Miquelon, complété par une première extension, d’une longueur de 827 milles, allant de Saint-Pierre-et-Miquelon au Cap Cod, et d’une seconde extension, d’une longueur de 188 milles, allant de Saint-Pierre-et-Miquelon à Louisbourg (Île du Cap Breton, Nouvelle-Écosse). La première extension atteint le Cap Cod le 17 novembre 1879.

― 1898 : Abandon par la Société française des câbles télégraphiques du premier câble reliant Brest au Cap Cod, via Saint-Pierre-et-Miquelon, liaison qui atterrissait à Duxbury (Massachussetts, U.S.A.).

12/07/1869

Le ‘Great Eastern’ qui a défilé le câble franco-américain entre Brest et Saint-Pierre, accompagné des steamers ‘Chiltren’ et ‘Scanderia’, mouille en baie pour procéder à l’atterrissage. Cette opération est terminée le 14.

10/07/1869

L’amiral, commandant la division des Antilles, télégraphie de Fort Monroë au commandant de la colonie, afin de prendre toutes dispositions nécessaires pour recevoir à terre l’équipage du brick de guerre ‘Le Curieux’ atteint de la fièvre jaune est en route pour Saint-Pierre à la remorque de la frégate ‘Sémiramis’. La construction des logements est entreprise d’urgence à l’lle-aux-Vainqueurs. A l’arrivée du ‘Curieux’, dans la nuit du 16 au 17 juillet, l’établissement devant servir de lazaret peut recevoir l’équipage contaminé.