Naissance, à Miquelon, de Gabriel-François de la Boucherie Fromentaux, fils du capitaine d’infanterie, commandant de Miquelon et de Catherine Françoise-d’Angeac.
Histoire
Saint-Pierre et Miquelon – Evénements avant 1997
28/04/1767
MM. Julien-François Bequet et Paradis, prêtres du séminaire du Saint-Esprit nommés, le premier Préfet apostolique, le deuxième vice-préfet des Iles Saint Pierre et Miquelon, s’embarquent à Rochefort pour leur destination.
01/08/1766
Le Président du Conseil de la marine donne l’ordre au gouverneur d’Angeac de faire évacuer sur la France tous les Acadiens réfugiés à Saint-Pierre et Miquelon, à l’exception de ceux qui s’adonnent exclusivement à la pêche.
22/01/1766
MM. Girard et Manach, anciens missionnaires de l’Acadia nommés : le 1er, Préfet apostolique, le 2e, Vice-Préfet de Saint-Pierre et Miquelon partent de France pour rejoindre leur poste. Contraints de relâcher à la Martinique, sans pouvoir se rendre à destination, M. Manach meurt pendant la traversée et M. Girard rentre en France totalement épuisé.
11/11/1764
Sur l’ordre du gouverneur d’Angeac, 8 familles acadiennes réfugiées à Miquelon et comprenant 36 personnes sont embarquées pour la France sur le brigantin ‘Les deux amis’.
11/09/1764
Le ministre, sur la demande du gouverneur d’Angeac, fait remise aux Acadiens sans ressources, réfugiés dans nos îles, de 30 000 livres dont ils étaient redevables au Trésor pour avances.
01/09/1764
Un sieur Perrault, acadien, propose à ses compatriotes établis à Saint-Pierre et Miquelon, de quitter ces îles, incultes et stériles, pour aller coloniser en Guyane. La réponse est négative.
19/08/1764
Un nouveau contingent de 150 Acadiens arrive à Saint-Pierre.
30/10/1763
M. de Tronjoly, commandant de la ‘Lionne’, envoyé pour surveiller les opérations de pêche sur les côtes de Terre-Neuve écrit au Ministre: ‘Le défaut de madrier, planche et bardeau pour la construction des maisons a obligé M. Danjac à permettre aux habitants de s’aller cabaner cet hiver dans les bois des îles à l’Anglais et Miquelon, ce qui augmentera la consommation et l’on ne saurait le trop économiser, si les Anglais persistent à ne point permettre aux habitants d’en prendre sur l’Ile de Terre-Neuve… Il n’y avait lorsque j’en partis, que deux maçons et qui étaient de ma frégate. Le besoin qu’en avait M. Danjac, m’a déterminé à les y laisser et sans eux il eût été dans l’impossibilité de faire un four… La liberté du commerce, surtout de la vente du vin, est défendue aux habitants ainsi que d’en prendre ailleurs que dans les magasins du roi, ce qui fait un tort notable aux vaisseaux qui y viennent.’
01/10/1763
Arrivée des premiers acadiens à Miquelon. Ils bâtissent ‘en hâte’ des cases composées de piquets plantés en terre, sans doublage, d’une couverture en gazon et d’une cheminée en torchis de foin et de terre glaise.