Après 10 ans de séjour dans la colonie, M. d’Angeac, gouverneur, part pour la France, titulaire d’une pension de 6 000 livres.
Histoire
Saint-Pierre et Miquelon – Evénements avant 1997
30/05/1773
Le baron de l’Espérance, commandant en second à Miquelon, après un séjour en France, arrive à Saint-Pierre prendre le commandement de la colonie en remplacement de M. d’Angeac, admis à la retraite.
23/10/1772
M. d’Angeac, gouverneur des îles Saint-Pierre et Miquelon depuis 1763, demande sa mise à la retraite.
21/05/1770
Mort, à Miquelon, de Madame la baronne de l’Espérance, née Anne-Claire du Pont de Renon.
22/05/1769
Le gouverneur d’Angeac signale au Ministre ses anxiétés au sujet de l’insuffisance des approvisionnements de la colonie et la gravité de la situation.
28/09/1768
Plusieurs familles acadiennes hors d’état de subsister dans la colonie demandent à passer en France ‘au compte du roi’.
31/07/1768
Le célèbre géographe Cassini, chargé de faire une exploration scientifique dans les parages de Terre-Neuve, arrive a Saint-Pierre où il fixe la latitude du bourg. Il est le premier qui ait laissé une relation assez détaillée de son séjour sur nos Iles qu’il dépeint comme dénuées de tout, même de bétail et de légumes, ce qui pouvait être exact à cette époque d’insécurité internationale.
18/07/1768
219 Acadiens venant de Rochefort arrivent à Saint-Pierre ‘pour le compte du Roi’.
23/06/1768
Soixante-six acadiens venant de Saint-Malo, arrivent à Saint-Pierre sur la goélette de Joseph Vigneau.
27/02/1768
Le roi Louis XV donne au sieur d’Angeac, nommé gouverneur des Iles Saint-Pierre et Miquelon les instructions relative à son commandement et lui enjoint de se rendre le plus tôt possible à Rochefort pour accélérer la levée de la compagnie de 50 hommes destinée pour la garnison et préparer les effectifs qu’il doit embarquer avec lui pour son établissement. Il est avisé que la flûte ‘La Garonne’, commandant Courval, capitaine de brûlot, en armement à Brest, après avoir pris une partie des effets qui doivent être tirés de ce port, se rendra, à Rochefort avec deux petites goélettes pour y embarquer le reste de la cargaison ainsi que les officiers et les personnes devant former l’établissement de la nouvelle colonie.