25/08/1817

Célébration de la fête de la Saint-Louis, inauguration de l’église de Saint-Pierre dont la construction avait été entreprise dans les premiers jours de la réoccupation, en Juillet 1816. Messe militaire.

14/08/1817

Le commandant rend compte au département que l’espoir d’une pêche abondante ne s’est pas réalisé. Seuls, quelques navires qui font les voyages du Banc, et particulièrement les Basques ont été heureux, mais les sédentaires ont mal réussi. Les Miquelonnais sont au nombre des favorisés.

09/08/1817

Le commandant Bourrilhon informe le ministre qu’il y aurait lieu de proscrire la pêche à la faulx préjudiciable à la population maritime. Que 52 navires sont arrivés à ce jour. Il en est reparti 10 qui doivent faire la pêche au vert sur le Grand Banc et de là effectuer leur retour en France. Il va en partir 3 autres au premier jour qui emporteront 3 000 quintaux environ de morue sèche. La pèche n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être quoiqu’on n’ait pas à se plaindre du temps ni du manque d’appât. Toutefois, les navires qui font la pêche sur le Grand Banc ont, en général, été heureux et la morue commence à approcher de terre.

23/05/1817

54 sauvages, hommes, femmes et enfants sont à Miquelon, dépourvus de tous vivres, en relâche par suite de la perte du gouvernail de leur chaloupe. Venus de la côte Ouest de Terre-Neuve, ils se rendaient à Saint-Pierre faire leurs dévotions annuelles.

22/05/1817

La pêche, écrit le commandant, s’annonce sous l’aspect le plus favorable. Il est déjà arrivé un navire du Grand Banc avec 8 000 morues et jamais les traversées de France n’avaient été aussi heureuses que cette annee (25 à 30 jours).