18/04/1988

A la grand’messe de l’Eglise Paroissiale, Monseigneur Maurer prononce une remarquable homélie relative à l’emprisonnement et aux mauvais traitements subis par l’équipage du « Croix de Lorraine », les deux parlementaires, le Président du Conseil Général et le Conseiller Economique et Social à Saint-Jean de Terre-Neuve.

Retour par l’avion d’Air Saint-Pierre de 21 Saint-Pierrais incarcérés à Saint-Jean de Terre-Neuve. A l’arrivée 120 personnes ont fait une ovation grandiose à leurs vingt et un compatriotes pour la mission courageuse qu’ils ont accomplie. Dans l’après-midi, devant la presse canadienne, les parlementaires et les élus ont prouvé que leur action était légale en référence à la Ligue des Droits de l’Homme et également à l’accord de 1972 qui a été violé par le Canada.

14/04/1988

Le chalutier saint-pierrais « Croix de Lorraine » est arraisonné à 40 Milles de Terre-Neuve par la marine canadienne. Le bateau est ramené à Saint-Jean de Terre-Neuve. L’équipage de 17 hommes et les quatre élus sont arrêtés et conduits en prison dans des conditions lamentables.

13/04/1988

Le chalutier « Croix de Lorraine » part de Saint-Pierre pour aller pêcher en zone interdite canadienne. A son bord il emmène le Sénateur-Maire Pen, le Député Grignon, le Président du Conseil Général Plantegenest et le Conseiller Economique et Social  Reux. Toute la population de l’Archipel est en communion d’idées avec cette action liée directement à la survivance française dans nos Iles.

29/02/1988

Journée historique pour les Iles. A la demande du Comité de Soutien aux Parlementaires et aux Elus, une messe solennelle est célébrée à la Cathédrale de Saint-Pierre à laquelle assiste l’affluence des grands jours. A l’issue de la cérémonie religieuse, Monseigneur Maurer avec le comité de soutien suivi de toute la foule se rend à la Préfecture et au Consulat du Canada déposer la motion qui représente 3500 signatures. La même cérémonie s’est déroulée à Miquelon.

22/02/1988

Départ de Saint-Pierre des deux parlementaires, Albert Pen et Gérard Grignon, et du Président du Conseil Général, Marc Plantegenest, à la tête d’une délégation. Le Député et le Sénateur feront la grève de la faim alors que la délégation rencontrera des personnalités canadiennes concernant la pêche aux Iles Saint-Pierre et Miquelon qui est menacée à cause de l’intransigeance du gouvernement canadien.

19/02/1988

Réunion importante à la Mairie du Sénateur-Maire Pen, du Député Grignon, du Président du Conseil Général Plantegenest et du Maire de Miquelon L. Coste. Décision est prise que Messieurs Pen et Grignon partiront pour Montréal et Québec où ils feront une grève de la faim pour protester contre les décisions du gouvernement canadien relatives aux quotas de pêche. Messieurs Plantegenest et Coste se rendront dans plusieurs villes canadiennes pour renseigner la population du Canada sur les agissements de leur gouvernement.