A dix heures du matin deux chalutiers de Saint-Pierre et Miquelon, la « Goélette » et le » Marmouset », quittent Saint-Pierre pour aller pêcher illégalement en zone canadienne. Ces bateaux ont à leur bord les parlementaires, des représentants des assemblées élues, des syndicalistes, des représentants de l’industrie de la pêche et autres personnalités du monde maritime, des journalistes. Cette expédition, nommée « opération de la dernière chance », a pour but de provoquer les rencontres des gouvernements français et canadien afin de trouver un moyen d’assurer la survivance française dans nos Iles. Une très grande partie de la population de Saint-Pierre assiste à ce départ.