Dans la soirée du 24 décembre 1902, le trois-mâts français « Paulette » (ancienne « Sambre et Meuse ») était sur les atterrissages de l’île de Saint-Pierre sous le commandement du capitaine Louis Girardin dit « Casse-tête ». Ses amis lui avaient donné ce surnom parce que le capitaine Girardin était très dur sur la toile, c’était ce qu’on appelait a l’époque un « mangeur d’écoutes ». Sa méthode qui consistait par grand vent à tenir le plus de toile possible lui occasionnait quelquefois des déboires, en particulier des avaries dans ses mâts de hune, d’où le sobriquet de casse-tête ».
Cette soirée du 24 décembre, le vent soufflait fort du Sud-Est, avec des grains de neige. Soucieux qu’il était, ainsi que son équipage, d’être en famille pour la veillée et le réveillon de Noël, le capitaine Girardin avait l’intention de franchir la passe du Sud-Est, et pour le faire avait conserve une grande partie de sa voilure, ce qui donnait au navire une assez grande vitesse.
Peu avant minuit, au moment d’une éclaircie, le capitaine Girardin vit sur tribord un feu fixe blanc. Il prit ce feu pour celui du secteur blanc du phare de la Pointe Leconte (extrémité de l’île aux Chiens) or ce feu n’était pas celui de l’île aux Chiens. C’était tout simplement la lumière blanche du fanal du bedeau de l’Eglise de l’île aux Chiens, qui était au clocher s’apprêtant à sonner les cloches pour la messe de Minuit.
Un grain de neige s’abattit sur le navire empêchant toute visibilité. Quelques minutes après que le grain de neige enveloppe le navire, une forte secousse l’ébranla de la quille à la pomme des mâts. C’était l’échouage mais le capitaine ne pouvait déterminer l’endroit ou il avait fait côte, car la neige tombait toujours poussée par le vent qui augmentait d’intensité. Enfin voici l’éclaircie permettant de voir la terre. A moins de 100 mètres la « Paulette » se trouvait en face du cimetière de l’île aux Chiens.
L’équipage se mit a crier au secours et des personnes se rendant a l’église pour assister à la messe donnèrent l’alarme. Un grand nombre de personnes se trouvait dans l’église, parmi lesquelles le père de l’un des auteurs, se précipita curé en tête au secours des malheureux naufragés. Après de longues heures d’efforts, l’équipage de la « Paulette » fut entièrement sauvé et partagea le réveillon de la population de l’île.
Tous ces braves gens après ce naufrage pensèrent que cet acte courageux qu’ils venaient d’accomplir en faveur des naufragés, était le meilleur cadeau de Noël qu’ils puissent recevoir et qu’ils avaient connu de toute leur existence.
Bonjour,
je suis intéressé par le naufrage de la « Paulette » en 1902, étaient elle armée dans un port Français lequel oui étaient elle armée à Saint Pierre. A la pêche ou au transport de sel et de morues vers la France
Merci d’avance
Ce voilier était Armé à St-Pierre. Le Capitaine était mon arrière grand père Louis Girardin Dit
Il transportait de la marchandise au retour de France !
Serge Mahe
tracing my newfoundland family tree. found I have Acadian/Quebec cousins whom say they are 100 % French, no Newfoundland connections. I know my mother father William cluett of Frenchman’s Cove Fortune Bay would venture in trade ; 1st choice was Ille aux Chiens, 2nd Miquelon, 3rd St. Pierre. was looking for census for ille aux chiens, in hope of determing if there was a family connection. one of my brick walls is James & Ann recording in Grand Methodist 1824 with surname of Mountain when children Susan & Mary Ann was baptized.